Au reveil du 27 mars, ma premiere pensee va a
mes parents qui poseront dans quelques heures les pieds sur le meme pays que
moi et ce, depuis 8 mois. Excite a l’idee de les voir franchir la porte du
terminal de l’aeroport, je dois m’activer serieusement pour y parvenir.
J’embarque donc mon sac, prepare la veille, sur la moto et quitte l’auberge
pour me rendre a l’hotel de l’autre cote de la ville ou nous resterons tous
ensemble. Je dois donc traverser pour la premiere fois le cœur de la ville a
moto en m’arretant frequemment pour controler mon itineraire. Mais je perds
déjà 30 minutes pour trouver l’hotel. Je parviens a laisser mes affaires a la
consigne puis, soucieux de vouloir arriver a l’heure, je decide de me rendre a
l’aeroport en moto pour ne pas avoir a chercher le train qui m’y menerait.
Mais je ne me rendais pas compte de la galere
veritable et des 20 km qui m’en separent. Il m’est déjà difficile de trouver
une voie d’entree pour la voie rapide. Je circule donc dans tout le quartier
pour que finalement on m’annonce que les motos ne peuvent pas s’y engager. Bien
lance quelques metres plus loin, une fourgonnette me coupe la voie mais j’evite
de m’y encastrer par un derapage sur le cote comme dans les films ! J’ai a
present de quoi croire au pouvoir de mes deux amulettes du Bouddha...
Le cœur a 100 par heure, je reprends la route et me retrouve je ne sais comment sur une autoroute. Mais alors que je cherche a en sortir pour ne pas avoir a rencontrer la police, mon moteur commence a serieusement capoter avec de grosses perte de puissance au point qu’il s’arrete sans pouvoir redemarrer ! Aaaah !! Je pousse alors la moto sur la bande d’arret d’urgence en me demandant irroniquement de qui les reparations ou l’amende me fera perdre le plus de temps. Je suis alors embete puisque j’avais annonce que je retrouverai mes parents a l’aeroport sans preciser un plan de secours comme : ne plus m’attendre apres 30 minutes. Moi qui imaginais les querir avec une pancarte « Papa & Maman » j’en suis a present loin, zut !
Le cœur a 100 par heure, je reprends la route et me retrouve je ne sais comment sur une autoroute. Mais alors que je cherche a en sortir pour ne pas avoir a rencontrer la police, mon moteur commence a serieusement capoter avec de grosses perte de puissance au point qu’il s’arrete sans pouvoir redemarrer ! Aaaah !! Je pousse alors la moto sur la bande d’arret d’urgence en me demandant irroniquement de qui les reparations ou l’amende me fera perdre le plus de temps. Je suis alors embete puisque j’avais annonce que je retrouverai mes parents a l’aeroport sans preciser un plan de secours comme : ne plus m’attendre apres 30 minutes. Moi qui imaginais les querir avec une pancarte « Papa & Maman » j’en suis a present loin, zut !
Au niveau d’une sortie, je m’arrete et
parvient a redemarrer la moto sans comprendre comment. C’est alors qu’un taxi
s’arrete aussi afin de m’aider concernant la route a suivre. Mais face a mon
incomprehension, il fini par m’escorter sur 2 kilometres vers l’aeroport. Je
vous presente le plus gentil taximan du monde ! L’oreille pratiquement sur
le pot d’echappement, j’essais d’ajuster les gaz pour que le regime du moteur
saccade le moins possible. Je parviens alors a rejoindre l’aeroport tant bien
que mal et a present bouillonnant. Apres en avoir fait le tour, j’apercois enfin
une main se dresser au loin.
Je me dirige droit vers eux tandis que mon attention
a l’environnement est desormais efface. Les retrouvailles sont bien sur tres touchantes
et je me rends alors compte du temps qui est passe. Enrichi par tant
d’experiences, j’ai l’impression d’avoir pris 2 ans de plus. Young Ho a raison,
le voyage et les experiences rallongent le temps d’une vie.
Je me contiens un peu sur le recit de mes
aventures. Mieux vaut qu’ils rejoignent l’hotel pour souffler, nous aurons le
temps de discuter ensuite. Je les mets donc dans la navette de train avant de
me repartir pour une nouvelle folie routiere vers l’hotel tandis que les pannes
moteur se multiplient.
Nous sommes donc installe au 16eme etage de l’hotel
qui contraste radicalement avec le scouat de mes nuits passees. Le temps de
souffler un peu, de dejeuner et nous partons déjà a la decouverte de la ville.
Nous passons d’abord 3 jours tous les trois
pendant lesquels nous visitons :
Le quartier et les maisons de Jim Thompson,
architecte et entrepreneur americain qui a redynamise le marche de la soie
thailandaise entre 1950 et 1960. Son dernier domicile est visitable, compose de
maisons traditionnelles dans un joli jardin. Difficile de se savoir toujours
dans la capitale une fois isole ici. Des visites guides offrent d’interessant
details.
Nous dinons trois soir de suite dans un petit
restaurant local toujours bonde de thailandais, ce qui est pour moi un
excellent indice. Je fais ainsi decouvrir a mes parents les vraies facettes
thailandaises comme j’ai pu les decouvrir. Accueil tres chaleureux et plats
excellents, c’est reussi !
Incontournable : le Grand Palais. Parmi une
nue previsible de touristes, mieux vaut se prendre au jeu des oeilleres
chinoises et visiter sans porter attention aux autres. Il est en effet frequent
que l’on nous cri a l’oreille ou d’etre bouscule. Ahaha ! Sacre chinois et
leur difference culturelle (et non pas impolitesse) ! Il faut vraiment le
prendre de manière decontracte ou il y aurait de quoi devenir dingue !
L’edifice a ete construit en 1782 par le roi
Rama Ier lors du demenagement de la capitale depuis Thonburi. Cet ensemble
architectural remarquable de 22 hectares a été complete au rythme des
successions royales par de nouveaux batiments, donnant une reelle sensation de
promiscuite.
Le Musee National, gave d’informations
historiques et culturelles. C’est un detour interessant mais vous y passerez la
journee si vous lisez tout.
Pour se deplacer, les navettes de bateau sur
la riviere Chao Phraya (et les canaux), offrent un cadre paisible et tres
plaisant, a l’ecart du vacarme de la ville.
Les taxis sont tres interessant en dehors des
heures de pointes et a privilegier aux touk-touks qui circulent plutôt sur de
courtes distances a un tarif proportionnellement cher. Quoiqu’il en soit, il
faut marchander en demandant la moitie du prix annonce voir moins. C’est au
feeling…
Pour ces deux derniers, il arrive de tomber
sur des chauffeurs malhonnetes. C’est comme partout, il faut etre un minimum
vigilant.
Le metro : moderne et impeccable. Il
n’est pas donne et le prix varie suivant la distance. Il y a actuellement deux
lignes (une troisieme en construction) mais vous devrez racheter un ticket pour
une correspondance.
Il existe aussi des motos taxi. Les chauffeurs
portent un gilet de couleur avec un numero. Je n’en sais pas plus, de meme pour
le bus.
Depuis l’aeroport, une navette de train vous
amenera jusqu’en ville pour moins de 100B (il y a quand meme 20km !).
Dans les environs de China Town et son marche
aux fleurs, nous apercevons des varans dans un canal. Rien de bien mechant…
juste de gros lezards de 2m ! Alex et Clemence m’en avait parle mais je ne
pensais pas reellement en voir. Les rats ne doivent pas faire long feu !
Le Bavorn Niwet, qui n’etais pas dans nos plans mais qui vaut finalement le coup d’un petit detour.
Le Bavorn Niwet, qui n’etais pas dans nos plans mais qui vaut finalement le coup d’un petit detour.
Le Golden Mount et le temple (Wat) Saket est
un bon endroit pour prendre un peu d’altitude avec une vue a 360 degres.
Le temple (Wat) Pho, un des plus grands et
anciens temples Bouddhistes de Bangkok, abrite un Bouddha couche de 43 m de
long par 15 m de haut. Celui-ci est represente sur son lit de mort sur le point
d’atteindre le parinirvana. Ses pieds sont incrustés de nacre représentant les
108 états de Bouddha. Le Wat Pho est aussi le lieu de naissance du massage thaï
traditionnel. Depuis 1962, il héberge une école de massage et de médecine
traditionnelle réputée.
Par chance, une grosse averse eclate lorsque
nous le visitons. Quelques minutes plus tard, le ciel bleu reprend le dessus
offrant un cadre magnifique de photographie aux mille et une couleurs.
Le lundi 30 mars, Sebastien, mon frere venu de Hong
Kong, nous rejoint dans la visite de la capitale. C’est ainsi la 4eme fois que
je le retrouve depuis mon depart de Belgique. Nous manquons cependant de
visiter le grand marche de Chatuchak ou absolument tout peut etre vendu a pres
de 200.000 visiteurs chaque jour… de week-end !
Sa venu permet a mes parents d’echapper aux
restaurant locaux. Ils peuvent etre bruyants ou esthetiquement pas accueillants,
mais c’est pourtant bien ici que l’on trouve les vraies reflets de la Thailande.
La ou lorsque l’on s’installe a une table, nos voisins nous saluent
chaleureusement (je mets ma main a couper qu’etant seul, j’aurais pu passer la
soiree avec eux a apprendre le thailandais). La ou pour expliquer les plats de
la carte le serveur s’assoit tout naturellement sur un tabouret en plastique a notre
table en terrasse (= sur le trottoir). La ou, alors que menace la pluie, nous
sommes invite en premier a prendre place a l’interieur, ou nous apercevons
desormais la plongeuse devant son evier et les piles d’assiettes. Au lieu de
cela, il n’y a rien a redire du cadre et la decoration des restaurants etoiles
ou nous dinons. J’apprecie aussi l’instant familial mais je trouve quand meme tres
amusant que l’on m’assiste pour m’assoir ou mettre ma serviette sur les genoux.
Il faut dire nous passons d’un extreme a un autre. Je souhaite cependant ajouter
un dernier detail : si vous voulez gouter les mets locaux, ce n’est pas le
nombre de zero dans le prix qui indiquera la qualite gastronomique mais bel et
bien le nombre de locaux dans le restaurant.
Le 1er mars, nous nous rendons tous
les quatre a Ayuthaya grace a un taxi de l’hotel. J’admets alors la necessite
de ce confort qui se revele parfait au file de la journee. Sans que nous ayons
quoique ce soit a dire, notre conducteur avec qui nous sympathisons, nous
emmene sur differents sites tels que :
- Le Palais de Bang Pa-In datant de 1632. L’histoire en a fait une piece architecturale thailando-europeenne surprenante.
- Le temple (Wat) Yai Chai Mongkol et son gigantesque Chedi datant de 1357.
- Le temple (Wat) Mahathat, construit il y a plus de 600 ans. Il avait une place capitale dans la societe et c’est pourquoi il fut rase par l’armee Birmane. Une statue de Bouddha, quant a elle, est quasiment engloutie par un arbre, melant avec poesie passe et present.
- Le temple (Wat) Phra Sisanphet qui fut le temple principal pour plusieurs rois.
- Le Bouddha couche du temple (Wat) Lokayasutharam de 32m de long par 8m de haut. Nous assistons d’ailleurs au changement de sa toge. Moment interessant, meme s’il est effectue par des militaires…
- Le temple (Wat) Chaiwatthanaram sous ses airs de temple d’Angkor
- Le temple (Wat) Worachet, un peu au milieu de nulle part.
Je suis chaque fois totalement ebahi face aux ruines gorge d’histoire, a m’en etonner moi meme. J’imagine chaque site a leur apoge, la ou devait avoir lieu de magnifiques celebrations bouddhistes. Notons que les sites sont loin d’etre trop polues d’infrastructures touristiques. Pourvu que cela dure !
Je retrouve aussi Melodie, rencontre parmi un
joyeux groupe d’amis a Sapa (Vietnam). Tant d’evenements et tant d’experiences peuvent
arriver a deux personnes qui ne se sont pas vu pendant un laps de temps. Il y a
bien sur beaucoup a raconter mais qu’en est-il de la complicite… ? Je
commence a m’inquieter pour les personnes qui comptent pour moi. Saurais-je rattraper
le train en marche… ?
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