A nouveau, qu’il est difficile de quitter son
confort. Moi qui pensais partir a l’aube, ca ne sera qu’aux alentours de nidi.
Je suis aide par une femme souriante qui me dirige vers le bon tram et
m’indique l’arret. Pas de probleme non plus pour prendre mon ticket de bus mais
la lecture du cyrillique reste tout de meme essentielle.
Une fois dans le bus, je veux etre sur que le
bus s’arretera a mon arret. Commence alors un echange incomprehensible avec le
chauffeur avant qu’il se retourne et demande a tous les passagers si l’un d’entres
eux parle anglais. Par chance oui ! Apres traduction, il s’avere qu’il
voulait juste m’avertir qu’il n’y a rien la bas. Rien, excepte ma prochaine
rencontre !
Celui-ci se nomme Alexander et se rend
directement a Tyumen ou nous arrivons en fin d’apres midi. Mais etant a une
bretelle de la voie de contournement, je prefere passer la nuit dans un terrain
vague qui la longe.
Cependant, j’observe quelques personnes qui le
traversent ce qui complique les choses. En effet, les animaux ne m’inquietent
generalement pas contrairement aux Hommes qui peuvent se montrer bete. Je
cherche alors l’endroit le plus improbable, perdu dans la vegetation, pour ne
pas etre vu. Seulement, il fait encore jour et je prefere attendre la tombe de
la nuit pour m’installer d’avantage. Les moustiques se joignent a moi, c’est le
moment de sortir le chapeau moustiquaire offert par Dima quelques jours plus
tot dans l’Oural. C’est en effet tres efficace, meme si peu pratique pour
manger…
A la nuit tombe, je m’installe pour dormir,
comme d’habitude en commencant par le poncho au sol, le matelat en mousse, le
duvet et pour l’occasion, la moustiquaire suspendue par mes batons de marches
en « V » inverse au dessus de ma tete. Je ne suis alors pas derange
de la nuit.
toujours super de lire ton blog !! :-)
RépondreSupprimerbisous ^^
Ah ! On désespérait de lire la suite, tu as juste un mois de retard dans tes écritures !!! Mais c'est toujours aussi sympa ! Gros bisous.
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